Du coté du pétrole et du gaz
pour la sécurité gazière. Six objectifs peuvent ainsi être fixés : </font></span>
1. Réviser périodiquement en toute transparence les besoins de gaz. Infléchir la tendance à la consommation croissante de gaz : économiser le gaz dans les usages chaleur de l'industrie et du bâtiment (objectif déjà entériné) ; réhabiliter le recours au nucléaire pour la production d'électricité, encadrer voire limiter l'utilisation (non seulement du pétrole et du charbon mais aussi) du gaz dans la production d'électricité en base ou semi-base, où tout est à faire.
2. Construire les investissements d'infrastructures de la solidarité européenne : interconnexions transfrontalières, terminaux GNL
3. Se donner les moyens de conclure des partenariats énergétiques avec les trois régions productrices qui bordent l'Europe : la Russie et l'Afrique du Nord dans un premier temps, le Moyen-Orient ultérieurement.
4. Développer les partenariats entre les opérateurs de l'amont et de l'aval
5. Organiser la mise en place et la coordination de stocks européens autour d'un programme pluriannuel allongeant progressivement la durée des stocks nationaux. Établir des normes minimales destinées à sécuriser les approvisionnements pour les autorisations de fourniture.
6. Organiser une centrale d'achat de gaz en autorisant les entreprises gazières européenne à se regrouper pour négocier avec les pays fournisseurs et développer les infrastructures de sécurité
Les tendances sont donc claires, le moyen terme est connu, les transitions restent à négocier. Dans le domaine des transports :
· les consommations d'énergies diminuent, sous l'effet de plusieurs actions maîtrisées (politique des transports en commun, contrôles des vitesses, bonus/malus automobile, communication du Grenelle) ou subies (contexte économique).
· les carburants liquides dominent la scène, devront globalement diminuer, ainsi que la quantité de carbone fossile en intégrant de plus en plus de biocarburants liquides pour répondre aux directives européennes. Des transitions délicates sont déjà en cours au niveau des raffineries françaises.
· les carburants gazeux, actuellement nichés dans les transports publics et le transport des déchets urbains, devront prendre des parts de marché dans le secteur des véhicules légers, comme dans d'autres pays de l'UE. En complément, le biogaz devra se développer, être injecté dans le réseau pour participer à améliorer le bilan GES de cette filière. Le développement du GNL permet, entre autre, d'augmenter les approvisionnements intercontinentaux, et de se rapprocher d'un marché mondial comme le pétrole. Localement, à proximité des ports méthaniers, des applications de transports utilisant directement du GNL pourront apparaître.
· localement, en fonction des ressources, des carburants issus des déchets ménagers, communaux ou industriels (estérification d'huile usagée, méthanisation de déchets…), ou encore issus de co-productions ind
ustriels permettant de mieux valoriser tous les produits et services, prendront des parts marginales en terme d’énergie, mais importantes en terme de robustesse vis-à-vis des fluctuations des marchés.</font></span></span></p>
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